Un mois avec nos petites souris ! Elles commencent à être bien habituées à nous, à venir dans nos mains. Elles sont réveillées le matin à l’heure du petit-déjeuner et de la fin d’après-midi jusqu’à minuit minimum. Les enfants viennent les voir, leur parler, regarder ce qu’elles font. La petite les adore et leur envoie des bisous. Elle les appelle dès qu’elle les voit ou intime de se taire en metttant son doigt sur sa bouche si les souris dorment.

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Nous avons une véritable casse-cou : Ratatouille. Elle a déjà fait plusieurs fois un tour complet dans la roue, en étant plus ou moins à l’intérieur, de façon plus ou moins voulue. Les enfants prévoient de lui concevoir un casque et une tenue rembourrée. Bref, tout se passe bien.

Mais… il y a quelques jours, nous remarquons que Chiara perd des poils sur les deux flancs et se gratte beaucoup. A gauche, c’est encore plus flagrant qu’à droite. Chocolat a, quant à elle, perdu des poils sous les pattes avant. On vérifie dans nos livres, on regarde sur internet. Nous envisageons d’abord une morsure, mais la zone sans poil s’étend. D’après nos recherches, cela pourrait être des acariens. Nous cherchons donc un cabinet de vétérinaire vers chez nous, le rendez-vous est pris. J’y suis donc allée avant-hier avec les souris.

Mais auparavant, il fallait les attraper toutes les quatre… ce qui est tout sauf simple ! Elles sont petites, fines et glissent entre les doigts. J’ai bien mis 20 minutes à attraper les trois premières. Il ne restait que Ratatouille et cinq minutes avant de devoir partir. Je réussis à la prendre et… elle se sauve dans la manche de mon gilet. Je me retrouve donc à essayer de la bloquer au niveau du coude en m’imaginant aller chez la vétérinaire avec les trois premières dans la petite boîte et la quatrième quelque part dans mon dos.

Notre diagnostic était donc le bon : ce sont des acariens (Milben en allemand). Les souris ont été auscultées. Une petite touffe de poids a même été enlevée à Chiara et Chocolat pour être observée au microscope. Elles ont ensuite reçu chacune une petite dose de médicament dans le cou et doivent revenir la semaine prochaine pour une seconde dose.
Le principal travail était pour moi. Il fallait ensuite entièrement nettoyer la cage. Le produit devait être dissous dans un demi-litre d’eau puis il fallait asperger tous les éléments. Au minimum deux heures plus tard, rincer, sécher et réinstaller. Entretemps, les souris sont restées dans leur cage de transport.

A priori, les acariens venaient du foin utilisé en litière. Un paquet entamé nous avait été donné par le monsieur ayant vendu la cage. Nous n’aurions pas dû l’utiliser. Les souris en ont désormais un nouveau, à base de chanvre. Il paraît que le chanvre est anallergique et anti-acarien. Elles n’ont pas eu l’air trop stressé et étaient très contentes de retrouver leur grande cage.

La douloureuse… a été douloureuse. Je n’avais pas mis les pieds chez un vétérinaire depuis au moins une décennie et pensais m’en tirer pour 30-40€… Raté ! 84,83€ ! Je n’ai payé que pour cette semaine. Jeudi prochain, elles auront de nouveau droit à une petite dose dans le cou, je devrais de nouveau récurer la cage et me défaire de quelques dizaines d’euros.

Suite et actualisation

Je suis retournée chez la vétérinaire avec les souris ce matin. Elles ont eu droit à leur seconde petite dose de produit dans le cou et j’ai payé cette fois-ci 52,94€. J’ai de nouveau nettoyé entièrement la cage et tout réinstallé ensuite. Elles viennent de retrouver leur cage et ont l’air content.

Espérons qu’elles n’aient plus besoin ensuite de retourner chez le vétérinaire !