Début mars, nous avons passé dix jours de vacances dans la Nièvre. Nous n’étions pas allés en France depuis plus de six mois et avons donc rempli le coffre de tous ces indispensables typiquement français qu’on ne trouve pas en Allemagne.
Ce qui se mange ou se boit
Première catégorie et… non des moindres ! La liste va être longue…
Commençons par ce qui se boit ! Il y a bien sûr du vin (je viens de Bourgogne…) et notamment du Pouilly Fumé, du Sancerre et du Crémant de Bourgogne (que l’on sort pour les petites fêtes familiales). Je rapporte aussi toujours de la limonade car je n’aime pas celle que l’on trouve en Allemagne (trop sucrée et pas assez citronnée) mais aussi du sirop de menthe, de grenadine et d’orgeat. On peut trouver des sirops en Allemagne mais ils sont assez rares et souvent plus chers qu’en France.
Ce qui se mange… Une fois par an, nous offrons un panier garni de spécialités françaises aux éducatrices et à la directrice de la crèche de notre benjamine car elles sont vraiment très engagées pour le bien-être et le développement de notre fille et nous souhaitons les remercier ainsi. Nous y mettons une bouteille de sirop d’orgeat (qui a été très appréciée la fois précédente), des pâtés et des terrines locaux (on leur a même fait le coup de leur mettre une terrine d’escargots de Bourgogne), des gâteaux (des croquets du Berry par exemple) et des sucreries comme les nougatines de Nevers. C’est très apprécié lors de leurs réunions de service hebdomadaires.
Nous rapportons tout d’abord du fromage (du crottin de Chavignol bien sec et du Comté 24 mois surtout) mais aussi des pim’s à l’orange, des petits beurres, des petites barquettes à la fraise et à la framboise, un gâteau marbré Savane (que je suis la seule à apprécier), de la brioche, du miel produit par le voisin de mes parents, parfois de la confiture de châtaignes ou du caramel à tartiner et de la fleur d’oranger, du saucisson, des petits paquets de chips, des terrines, des croûtons, etc. Se rajoutent à ces provisions toutes celles prévues uniquement pour le millier de kilomètres du retour en Allemagne.
Ce qui se lit
Je profite aussi des vacances en France pour faire livrer des commandes de livres chez mes parents mais aussi pour aller dans les librairies. La dernière fois, j’ai malheureusement oublié de commander les tomes suivants des Enfants de la Résistance. Il nous faudra attendre cet été pour lire la suite des aventures de Lisa, François et Eusèbe.
Je ne manque pas non plus d’acheter le magazine L’histoire que je lis régulièrement depuis des années. J’achète aussi des magazines pour les enfants, des cahiers de sudoku pour mon aîné, quelques livres d’histoire ou de géographie, des romans et bien sûr des livres pour les enfants.
J’achète en général le Canard Enchaîné mais j’ai du mal à le lire en entier car il me manque le calme que j’aimais avoir avant pour lire mon journal. Enfin, j’ai fait début mars un stock de cahiers de vacances… qui est déjà bien entamé.
Ce qui se met
Je ne suis pas très branchée mode, ni pour moi, ni pour les enfants. En grande partie, ils portent des vêtements qui ont été déjà portés par leurs cousins ou les enfants d’amis. Une fois par an, ma belle-sœur me donne un carton de vêtements pour mes filles et ces dernières sont très contentes de porter les affaires de leur cousine.
Mais j’aime bien leur acheter de temps en temps des vêtements de marques françaises car ils sont différents de ceux que l’on trouve en Allemagne. Plus colorés et moins genrés me semble-t-il. Enfin, petite fierté patriotique, j’aime beaucoup quand le t-shirt est décoré d’un petit message en français.
Mon aîné pourrait passer sa vie en jogging si je n’essayais pas qu’il s’habille un peu mieux quand il n’a pas sport. Nous avons trouvé un bon compromis : dans le supermarché Auchan vers chez mes parents, on trouve des pantalons de ville dont la taille est élastiquée. On repart donc toujours avec un lot de pantalons dans la prochaine taille.
Enfin, nous rapportons les créations de Mamie en tricot, que ça soit de belles vestes bien chaudes en laine pour les enfants ou des vêtements pour les poupées. Ma cadette est très contente que ses poupées aient des vêtements uniques et variés.
Ce qui s’utilise
Nous achetons aussi un certain nombre d’objets du quotidien typiquement français et introuvables ou difficilement trouvables en Allemagne. Je rapporte donc des traversins pour mes enfants et moi, des cahiers et des feuilles grands carreaux, du liniment, du sérum physiologique (on ne le trouve pas en petites dosettes en Allemagne), de l’eau de Javel (mon mari me demande ce que je vais faire avec du chlore, si je compte creuser une piscine sur notre balcon), etc. Cette fois-ci, j’ai aussi rapporté des verres et des petites coupelles de chez mes parents. En plus, ce sont des verres Arcopal… comme quand j’étais petite. Mais l’annonce de la marque a laissé mon mari de marbre, il ne connaissait pas. La fois précédente, nous avions rapporté des torchons neufs. En effet, mes parents ont diverses affaires en réserve dans lesquelles nous pouvons puiser quand nous en avons besoin.
Et vous ? Que rapportez-vous de France ? Pour ceux qui vivent en France, quels seraient vos indispensables ?
Photographie de couverture : vue sur la Loire depuis les quais de la Charité-sur-Loire (Nièvre)
Quand je rentre en France j’en profite aussi pour ramener a manger, des biscuits, du saucisson sec ou du fromage a tartiflette. Puis j’en profite aussi pour acheter des vêtements car même si en général je trouve ma taille au Japon, la mode est tres différente.
Quand je suis allée au Japon en 2002, j’avais dû me racheter un pantalon et un pull et j’avais dû faire plusieurs magasins car ils ne faisaient pas les « grandes tailles » (je faisais du 38 à l’époque…). Mais dix-huit ans plus tard, je suppose que les choses ont bien changé.
Je vois que vous rapportez beaucoup de choses.
Pour la nourriture: Nous faisons toujours nos courses juste avant de partir. Dans notre caddie on trouve: des Chamonix, des Thés, du thé à l’orange, des 4/4 Bonne Maman, du foie gras et des marrons cuits (pour nous, puisque ça fait 2 ans qu’on passe Noël chez nous), des grosses conserves de manchons de canard, un saint nectaire entier, des reblochons, d’autres fromages, du taboulé et de la semoule Tipiak, des pots de ratatouilles… j’en oublie sûrement.
Ce qui se boit: du sirop aussi, du cidre (pas de vins ni de champagne, on en a encore beaucoup )
Les habits: je récupère à chaque fois les habits de mes nièces pour les filles. Parfois on fait une razzia pour rahbiller l’aîné et souvent on achète les chaussures des enfants là-bas car beaucoup moins cher et bien plus de choix, pour une qualité identique. Clairement je n’aime pas la mode allemande pour les enfants, donc j’achète très peu pour eux ici. Je leurs couds des vêtements.
Les livres: je pique toujours une dizaine de livres dans la bibliothèque de Maman. Je lui rapporte la fois d’après. Je m’achète souvent une revue ou deux de couture.
Je ne vois rien d’autre pour l’instant.
On retourne normalement en France 3 fois dans l’année.
En moyenne, nous allons deux à trois fois en France : vacances de mars, été et Noël une année sur deux. Le coffre est bien rempli quand on repart. 😉
Je trouve la mode allemande pour enfants assez triste et limitée dans les couleurs. Mon fils aime le jaune et l’orange et j’avais du mal à lui trouver les couleurs qu’il aime.
J’espère que les prochaines vacances auront bien lieu.
Je ramène toujours des vêtements pour enfant de chez Monoprix et Kiabi, plus chics et sobres à mon goût que ce que je trouve à Berlin. Les vêtements pour petit garçon sont ici très genrés, les motifs très imposants et bariolés.
Je ramène de temps en temps des chaussures pour moi, quand il faut en changer. Je les trouve plus élégantes et féminines en France qu’en Allemagne.
Des livres pour petits et grands et des CD de comptines, en français. C’est plus facile de choisir quand on peut feuilleter les ouvrages de la librairie du coin.
Pour ce qui est à manger : du foie gras de notre producteur préféré et des biscottes (elles sont toutes sucrées ici). Pour Baby : coquillettes en 2 minutes, des petits pots de petits pois et de haricots verts, tous introuvables sur place.
En parapharmacie : du liniment aussi et le fameux serum physiologique en mini-dosettes. De la crèmes solaire Avene que j’achète chaque année sur place et que je ramène dans mes valises.
A chaque fois en petite quantité, car nous prenons toujours l’avion, ce qui m’aide à rester raisonnable 🙂
Je suis d’accord à propos de la mode allemande pour enfants et j’achète les vêtements des enfants surtout à Kiabi et dans les supermarchés. J’ai aussi acheté deux paires de chaussures en mars, je n’aime pas trop les chaussures pour femmes ici, je les trouve aussi trop basiques. De chez Avène, nous, c’est la crème Cicalfate que nous prenons pour les enfants (elle est extrêmement chère en Allemagne).
Nous ne ramenons pas grand chose. Le miel de mes parents, les noix de ma grand-mère, les Foix gras de mon autre grand-mère. Parfois on nous offre des conserves de cassoulet. On peut ramener du fromage si on passe par l’Auvergne. Et du vin de chez nous ou des régions que l’on visite. Ah si les cahiers de brouillon.
Pas grand chose… mais la qualité est là ! C’est l’avantage de venir d’une région gastronomique et d’avoir des producteurs dans sa famille.
Ah oui, quand même, tu as une remorque pour tout ça ! 😂
Trêves de plaisanterie, c’est vrai que je n’y étais pas que pour quelques mois à chaque fois, mais effectivement il y a des choses de notre pays qui nous manquent !
Moi c’était le fromage et ma viande rouge !!
Non… un grand coffre ! 😉
Le fromage, j’ai l’impression que c’est la base pour le Français à l’étranger.
Oui 🙂 le comté 🙂
Tout à fait d’accord pour les vêtements enfants en Allemagne! Ceux trouvés en france sont plus colorés ! Le vin je le trouve sur vinatis ils livrent en Allemagne. Par contre je ramène des produits mustela pour les enfants 🙂 merci pour votre blog!
Bonjour Julie et bienvenue sur mon blog ! On ne rapporte que du vin de chez moi, surtout le Pouilly Fumé qu’on avait pour notre mariage. Il y a le petit côté symbolique et chauvin aussi.
Nous ne pouvons jamais ramener autant parce que nous faisons le voyage en train et avion… Alors ma priorité c’est la bouffe, des bonbons, des pèlerines (maintenant je ne me souviens plus du mot français, seulement du mot suisse qu’utilise mon mari…), des mikado, des calissons, mais aussi de la viande séchée (de Suisse), de la saucisse et du saucisson (de France). Le vin c’est trop lourd, malheureusement… Et des livres aussi, mais je suis obligée d’en commander aussi par la poste puisque nous ne descendons que 2 fois par an en moyenne.
C’est certain que nous serions beaucoup plus sélectifs si nous voyagions en avion ou en train. Vous êtes plus loin que nous et vous devez rapporter les aliments typiques de deux pays. 😉
Les calissons, j’adore ça.
Bon courage pour les prochaines semaines !
Je rebondis sur les petits paquets de chips : c’est le format ou le contenu que tu ne trouves pas en Allemagne. Quant aux Pims, je suis raccord : je suis une fan absolue^
Le goût est différent et je trouve les chips françaises meilleures. Petits paquets ou grands, ils ont de toute façon très vite disparu. 😉
Mais les pim’s à l’orange, c’est un régal. A l’époque des skyblogs, l’un de mes frères m’avait donné la référence d’un skyblog consacré aux pim’s à l’orange.
Clairement, le vin ferait parti de ma tête de liste ! J’y ajouterais du fromage et du saucisson. Je suis consciente que ça fait quand même vachement cliché mais c’est ce qui m’est venu en premier !
Ça fait peut-être cliché… mais c’est une question de survie pour le Français à l’étranger ! 😉