Il y a deux ans, j’avais écrit un premier article sur dix trucs que vous ignorez sur moi et j’ai eu envie de récidiver. Ces dix autres points vous surprendront peut-être… ou pas vraiment ! Racontez-moi si vous vous en doutiez !

A lire aussi : 10 trucs que vous ignorez sur moi !

  1. J’ai un désintérêt total pour la mode. A quoi bon payer cher pour avoir uniquement un nom connu sur une étiquette, que le produit proposé soit beau ou laid ? S’auto-persuader que l’on sera unique et supérieur parce que l’on aura suivi des tendances versatiles ? Je suis d’accord que la qualité a un prix, qu’un concept éthique de production des matériaux et de fabrication ne puisse être bon marché. Mais à quoi sert d’accumuler des vêtements et d’être fier d’avoir mis plusieurs centaines (voire milliers) d’euros dans un sac dont le principal mérite est de donner l’impression de faire partie d’une sorte d’élite de personnes ayant hérité du gène du bon goût ?
  2. Je n’écoute quasiment jamais de musique. Dans l’absolu, j’aime beaucoup la musique et ai des goûts assez éclectiques mais celle-ci m’empêche de me concentrer quand je travaille et je n’ai pas le réflexe d’en écouter quand je fais les tâches ménagères. Pour la même raison, j’écoute rarement des podcasts.
  3. Ma culture cinématographique est assez réduite. Je pense être allée au cinéma pour la dernière fois en 2012 ou 2013. Je ne regarde pas non plus de séries ou de films à la maison. J’entends beaucoup parler des films et séries actuels, certains m’intéresseraient probablement et je regarde parfois la bande annonce sur internet… mais je ne vais pas au-delà. Les derniers films que j’ai regardés à la maison sont les quatre premières adaptations de la série Harry Potter.
  4. Transition toute trouvée avec le point précédent… Mon fils a commencé à lire les romans de JK Rowling et j’ai redécouvert avec lui l’univers de Harry Potter. Je les avais lus à leur sortie il y a vingt ans. Mais j’ai pris conscience, avec fascination, de la richesse et de la profondeur des personnages, de la grande variété des animaux fantastiques, de cette imbrication entre la mythologie et l’inventivité de l’autrice. En lisant des comptes de potterheads, j’ai découvert qu’il y avait la série des Animaux Fantastiques développant la vie de personnages secondaires des romans d’Harry Potter et j’aurais envie de voir ces films. On verra si cela se concrétise ou pas.
  5. Je ne suis pas du tout attirée par les médecines naturelles, je n’y crois pas. Ma seule expérience dans cette direction a été les séances d’accupuncture qui étaient proposées par la maternité où j’ai accouché. Elles étaient sensées préparer l’accouchement et je ne sais pas si elles ont eu un effet autre que le malaise que j’ai fait lors de la première séance. Je ne sais d’ailleurs pas s’il y a des preuves scientifiques de l’efficacité ou non de l’accupuncture.
  6. Je suis très cartésienne… tout en ne sachant pas quoi faire de certaines superstitions ou croyances. Je me reconnais dans l’agnosticisme.
  7. Je suis de plus en plus fatiguée par les querelles assez stériles liées à la parentalité sur les réseaux sociaux. Je ne comprends pas cet engouement pour l’auto-célébration ou l’auto-dénigrement et j’ai l’impression que les réseaux sociaux dévient de plus en plus vers leur pire caricature. Instagram ne reflète que la petite minorité de personnes qui y sont actives, pas la réalité de la vie.
  8. Je suis très dubitative face à cette profession qui se développe sur les réseaux sociaux, coach. J’ai l’impression que très peu ont reçu une vraie formation en psychologie et dans le domaine qu’ils prétendent maîtriser. Les citations et posts que l’on voit passer sur les réseaux sociaux ne sont souvent qu’une jolie façon d’enfoncer des portes ouvertes.
  9. Je suis plus que réticente face à l’écriture inclusive. Elle est appliquée en allemand depuis les années 1980 et il est recommandé d’écrire par exemple « Lehrerinnen und Lehrer » (les enseignantes et les enseignants), ce qui est long et peu pratique. Du coup, cela a été remplacé par la forme « Lehrer*innen » ou « LehrerInnen » ou « LuL » dans les établissements scolaires. Le premier texte que j’ai lu sur le système scolaire en Allemagne expliquait la situation des SuS (Schülerinnen und Schüler, les élèves filles et garçons) et des LuL et j’ai mis longtemps à comprendre que l’on parlait des élèves et des enseignants. Au final, est-ce que cela a eu une réelle conséquence sur les discriminations et la vision de la mère en Allemagne ? J’ai surtout l’impression que cela permet de se dédouaner à bon compte, d’avoir le sentiment d’agir pour l’égalité hommes-femmes… sans réellement faire quelque chose de concret. Je trouve qu’il y a des combats bien plus urgents et importants à mener.
  10. Pour finir sur une note plus positive, j’aime beaucoup ma nouvelle maison et j’ai hâte qu’elle soit aménagée et que nous soyons débarrassés de tous les cartons. Il y a beaucoup de petites choses à faire et nous allons être bien occupés les prochaines années avec différents projets (construire une serre, repeindre les escaliers, aménager le sous-sol, etc.)

Qu’en pensez-vous ? Partagez-vous certains points ? Pas du tout ?

Photographie de couverture : la façade est, de style néoclassique (fin XVIIIe siècle) du Château du Lude, Le Lude (Sarthe).

A lire aussi : Notre visite du Château du Lude