Cela faisait longtemps que je n’avais pas écrit de chronique, la dernière date en effet du 29 avril ! Il faut dire que mon quotidien relève davantage du plan-plan ronronnant que de l’exceptionnel trépidant.

Un rythme régulier

Les enfants retournent à l’école trois jours par semaine. L’aîné a cours un jour par semaine avec sa maîtresse et les deux autres jours, il est en accueil d’urgence. La cadette a cours deux jours avec sa maîtresse et est un jour en accueil d’urgence. La petite se réjouit tous les jours d’aller à la crèche et de retrouver plus d’enfants. Les séances avec son orthophoniste et sa kiné se passent très bien malgré les deux mois et demi d’interruption.

Seule petite contrainte : les horaires ! Les jours d’accueil, les deux grands doivent être présents à 08:00. Les jours de classe, mon fils doit être présent à 08:30 et ma fille à 08:00. La petite doit être à la crèche avant 09:00. Heureusement, la crèche est à deux rues de l’école. Quand on compte que mes jours et horaires de travail ont, eux aussi, été modifiés, je passe beaucoup de temps à vérifier nos différents emplois du temps.

Une vie sociale timide

Nous avons revu des amis (les mêmes) deux fois : une journée au bord de la mer Baltique à Priwall (la photographie de couverture) et une journée à Haithabu. Nous n’avions pas vu d’amis depuis la fin février quand nous avions passé le week-end avec des amis en région parisienne. C’était vraiment agréable d’être ensemble et de parler de choses et d’autres pendant que les enfants jouaient.

Les maisons vikings reconstituées à Haithabu

Nous avons aussi revu les parents et les grands-parents hambourgeois de mon mari début juin : nous ne les avions pas vus depuis des semaines. Mais se voir tout en faisant attention à garder ses distances est vraiment étrange.

Je ne sais pas si c’est pareil en France mais quand on va au café ou au restaurant en Allemagne, on doit désormais remplir une fiche en donnant son nom, son prénom et son numéro de téléphone si jamais des cas de coronavirus seraient ensuite découverts parmi les employés ou la clientèle.

Mes trois ratés des derniers jours

Dimanche, mon ordinateur a décidé de faire des siennes. L’écran a commencé à être noir une seconde toutes les cinq secondes. J’ai essayé diverses manoeuvres qu’il fallait réussir à faire en quatre secondes, l’ai éteint et rallumé et ai voulu enlever la batterie (elle n’est pas accessible sauf à tout démonter). Mon mari a regardé aussi et essayé d’autres techniques. Bref, la seule solution a été de le reconfigurer. J’ai donc perdu mes mots de passe et mes favoris mais pas mes docs. J’avais noté certains mots de passe… mais pas tous. Il a fallu les recréer, le plus compliqué étant ceux liés à mon travail car je ne peux pas le faire moi-même. J’ai donc pris du retard au travail et je dois absolument le rattraper avant mes vacances commençant le 26 juin.

Lundi, en rentrant du travail, j’ai tapé une voiture au niveau des rétroviseurs. La rue était étroite et je me suis légèrement déportée vers la droite en voyant la grosse berline venir en face sauf que mon rétroviseur a touché celui de la grosse voiture garée là. Heureusement, la conductrice était présente et sympathique. Nous avons échangé nos coordonnées et j’ai eu la joie de remplir un constat pour la première fois. Le constat se fait d’ailleurs en ligne et j’ai remarqué les limites de mon allemand de la voiture et de la circulation. Mon assurance m’a prévenue que nous paierons 250€ de malus (répartis sur les trois prochaines années) sauf si nous nous arrangions avec la dame. Le garage lui aurait annoncé un coût de 500€ pour les réparations (mais sans devis) et elle propose que nous lui donnions 300€ et qu’on s’en tienne là… ce qui me semble un peu étrange. Nous allons nous renseigner…

Le dernier raté date d’aujourd’hui ! Je devais être présente à 08:00 au travail. A 07:00, mon mari me demande si je ne pars pas maintenant et je lui réponds que non car je dois être là à 09:30 et que j’ai donc encore le temps. J’arrive tranquillement à 08:35 et vais dire bonjour à ma chef… qui m’explique que ça fait une demi-heure qu’on m’attend ! Et oui, j’avais confondu mon planning du lundi avec celui du mercredi… Moi qui pensais avoir une heure pour me préparer, cela fut plus rapide et direct. Je n’ai pas eu de souci, tout le monde s’est montré très compréhensif car je ne suis jamais en retard. Mais j’étais quand même stressée sur le coup.

De nouveaux projets

Mon projet de changer de travail est au point mort car, avec la pandémie du coronavirus, je n’ai trouvé aucune offre correspondant réellement à mes attentes. Je regarde régulièrement mais cela va probablement durer plusieurs mois avant que la situation ne se normalise.

Finalement, c’est plutôt une bonne chose car nous sommes en pleine recherche d’une maison à acheter. Les prix de l’immobilier sont élevés à Hambourg et nous ne pourrons pas rester dans notre quartier. Fin mai, nous sommes allés visiter une maison en famille. J’avais oublié de sélectionner nos quartiers préférés sur le moteur de recherche et j’ai donc vu l’annonce pour cette maison située dans un quartier que nous n’avions pas du tout envisagé. En fin de compte, le quartier est très bien et desservi directement par une ligne de S-Bahn (RER). Le terrain et la localisation sont très intéressants mais il y aurait de gros travaux de rénovation et un agrandissement à gérer et cela fait trop pour nous, physiquement comme financièrement. Nous allons faire une offre basse dans l’idée d’acheter le terrain, de faire raser la maison actuelle et d’en faire construire une autre selon nos attentes. On verra si la négociation passe ou pas. En attendant, j’épluche toutes les annonces sur internet, étant parfois effarée par des plans totalement absurdes avec une salle de bains de 12m² et des chambres de 8m² !

En écrivant l’article sur Bourges, j’ai beaucoup aimé faire quelques recherches et la nostalgie de mes études d’histoire et d’histoire de l’art est revenue. Je me suis rappelée de mon rêve de faire une thèse sur le Second Empire en histoire et/ou sur la statuaire médiévale en histoire de l’art. Je suis par contre totalement réaliste sur le travail et les sacrifices que représentent la préparation d’une thèse. Ce n’est pas un projet pour maintenant… mais peut-être un jour…

J’espère que vous êtes en bonne santé et que le déconfinement se passe bien pour vous et votre famille. A bientôt !

Photographie de couverture : l’accès à la plage à Priwall (Lübeck).

Autres chroniques :

Coronavirus et baisse de moral : chronique du 29 avril

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Dans l’attente (13 mars)