Nos vacances ont pris fin le 17 octobre, l’automne a commencé et, avec lui, est arrivé son cortège de rhumes et toux… et la hausse de l’incidence.

Une incidence en nette hausse

Le retour des vacances d’octobre a eu des conséquences directes sur l’incidence hambourgeoise et nationale. A l’échelle nationale, elle est actuellement de 130,2 (elle était à 108 la semaine dernière et à 74 la semaine précédente). Hambourg a une incidence de 107. En France, elle est actuellement de 55 avec un petit cocorico pour la Nièvre qui a, avec 10, l’incidence la plus basse du pays.

L’incidence sur sept jours par Landkreis (arrondissement) varie énormément, de 20 à 621 cas pour 100 000 habitants. Les arrondissements avec la plus forte incidence sont d’ailleurs là… où nous étions en vacances début octobre.

Vers un assouplissement des règles ?

Pendant les vacances, des filtres à air ont été installés dans chaque salle de classe (ou presque) des écoles hambourgeoises. L’objectif est de renouveler régulièrement l’air mais ne remplace pas l’obligation d’aérer régulièrement les salles de classe. Le port du masque reste obligatoire.

Tous les élèves ont dû fournir un Reiserückkehr-Vordruck (formulaire de retour des vacances) à la rentrée (le 18 octobre), les parents devant déclarer s’ils étaient ou pas partis en vacances à l’étranger. La Schulbehörde (le ministère hambourgeois de l’éducation) a demandé que les enfants se testent trois fois par semaine pendant les deux dernières semaines d’octobre.

Mais la bonne nouvelle est qu’à partir du 1er novembre, les élèves ne seront plus séparés en cohortes dans les espaces extérieurs. Mais le port du masque reste obligatoire dans tous les bâtiments. En Allemagne, 46% des enfants entre 12 et 18 ans sont vaccinés contre le covid19, le projet d’enlever le masque en cours suscite donc beaucoup de débats puisque plus de la moitié des 12-18 ans n’est pas vaccinée et la totalité des enfants de moins de 12 ans.

Pour l’année scolaire, les excursions (avec ou sans nuitées) sont autorisées. Les voyages scolaires à l’étranger peuvent être envisagés… sous réserve qu’ils soient annulables et que les frais avancés soient remboursables. L’obligation de présence est de nouveau en vigueur. Les règles de quarantaine ont été assouplies puisqu’il est désormais possible de mettre fin à sa quarantaine au bout de cinq jours en allant se faire tester. Dommage que mes filles n’aient pas pu en bénéficier et aient dû rester chacune deux semaines à la maison.

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Nous restons donc dans l’expectative, en espérant que l’incidence va stagner voire diminuer. Nous restons plutôt confiants dans le fait de passer les fêtes de fin d’année en France.

Photographie de couverture prise à Duvenstedter Brook, au nord de Hambourg

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