J’adore me promener dans les rues d’une ville, au hasard, sans objectif. Simplement tourner à droite ou à gauche et se laisser guider par ce que l’on aperçoit, par une impression, une envie. La beauté d’une maison, d’un détail, d’une perspective apparaît ainsi par surprise.

Lors de mon dernier séjour nivernais, j’ai eu le temps d’arpenter ainsi les rues charitoises. Je suis d’abord allée dans la ville basse, l’ancien quartier des bateliers. La Loire y est proche, au détour d’une rue et ouvre de grandes perspectives.

On découvre un passé marqué par ce fleuve sauvage et indomptable. Le pont de pierre est là, la Loire est haute en cette fin d’hiver. Mais l’église Notre-Dame n’est jamais bien loin.

Je longe la Loire et regagne ensuite la rue des Hôtelleries. Cette rue est vraiment belle et cache de superbes bâtisses derrière des portails en pierre ou des façades plus classiques.

La rue Sainte-Anne me permet de monter un peu dans la ville et de rejoindre la rue du Collège… où se situe l’ancien hôpital. Le clocher de la Bertrange reste ce point d’accroche familier que l’on retrouve régulièrement.

La chapelle de la Visitation

La rue Sainte-Anne me mène maintenant vers le haut de la ville, l’ancienne Halle aux grains, devenue la salle des Fêtes. Plus jeune, j’y ai assisté à des spectacles, joué aux rifles, participé à une représentation de danse, etc. Des notes de musique s’échappent d’ailleurs.

Tout d’un coup, une tour médiévale apparaît, assez inattendue, contrastant avec les bâtiments modernes des alentours.

Je rejoins la place au Glui et hésite : rejoindre la gare, descendre vers l’Hôtel de Ville ou prendre la rue des Fossés. J’aime ces anciennes publicités peintes sur les façades des immeubles.

Je veux encore voir les remparts et l’église avant de terminer cette grande balade. C’est une vue dont on ne se lasse pas.

La Cour du Château me ramène vers mon point de départ : l’église Notre-Dame, le cloître et les bâtiments conventuels.

Cette balade m’a beaucoup plu, notamment parce que rien n’était préparé. Au hasard des rues, elle m’a permis de redécouvrir La Charité.