Site internet du Mémorial de la Shoah
Aujourd’hui, c’est le 75ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau et c’est aussi la journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah. On trouve aussi le terme d’Holocauste. C’est le terme le plus courant dans l’historiographie anglo-saxonne. Dans l’historiographie française, on préfère le terme Shoah (qui vient de l’hébreu et signifie catastrophe) à celui d’holocauste (qui vient du grec ancien et désigne un sacrifice par le feu).
Cette journée, qui est aussi une journée de prévention des crimes contre l’humanité, a été instaurée en 2002 à l’initiative du Conseil de l’Europe et reprise en 2005 par l’ONU.
Le 27 janvier 1945, le camp d’Auschwitz est libéré par la 60e armée de l’Armée rouge. Face à l’avancée de l’Armée rouge, une grande partie des détenus avait été évacuée début janvier à pied puis en wagon ouvert vers d’autres camps plus à l’ouest. Ce sont les Marches de la mort.
La Shoah fit entre cinq et six millions de morts, il n’est pas possible d’établir un bilan plus précis car la Shoah eut à la fois lieu dans les camps de concentration et d’extermination, dans les ghettos mais aussi sur le front de l’Est par des troupes spéciales (les Einsatzgruppen) chargées d’assassiner les opposants au Reich et surtout les Juifs.
Des témoignages et des articles sur ce sujet :
Quelle transmission de mémoire 75 ans après la libération du camp d’Auschwitz ?
Texte intégral du discours du président allemand au Forum mondial sur la Shoah
Le Mémorial de la Shoah à Paris
Des témoignages en vidéo :
Quand je vois de plus en plus de jeunes sur les réseaux ou dans la vraie vie entrer dans le négationnisme, je me dis que cela aurait été une bonne idée de parler encore plus de cette journée.
Je suis d’accord avec toi d’autant plus qu’il y a de moins en moins d’anciens déportés venant témoigner dans les collèges et lycées. Les thèses négationnistes se répandent sur internet et beaucoup de jeunes les lisent et y croient, sans prendre le temps d’être un minimum critiques sur ce qu’ils viennent de lire.
Il faut en parler et ne jamais s’arrêter, pour que de telles horreurs ne se produisent plus.
La Shoah a touché ma famille. Mon papi… qui n’est plus là pour en parler…
Mais nous, ses petit-enfants et maintenant ses arrières-petits-enfants continueront d’en parler.
C’est très important en effet de transmettre cette mémoire, de rappeler comment des sociétés ont accepté que l’on pourchasse et assassine certains de leurs membres parce qu’ils avaient une religion différente.
Les enfants ont besoin de comprendre leur histoire familiale, même dans ses expériences les plus dramatiques.
Nous n’avons même pas entendu parler de cette date. Alors qu’il est important de continuer à dénoncer ce moment de l’histoire. J’irai lire ces témoignages.
J’ai l’impression que cette année, avec le coronavirus, cette journée a été très peu présente dans les média. C’est important d’écouter les derniers survivants témoigner.